Nous conservons notre positionnement neutre à l’égard des actions mondiales. Si les banques centrales songent de nouveau à prendre des mesures en faveur de la croissance, les préoccupations liées à une guerre commerciale totale entre les Etats-Unis et la Chine ont fortement entamé la confiance des entreprises et freiné l’activité. Nous adoptons de plus une pondération sectorielle plus défensive, en réduisant le secteur de l’énergie et en augmentant la consommation courante.
Nous conservons une sur pondération des actions émergentes et des obligations émergentes en devises locales, les valorisations restant très modestes. Pékin a par ailleurs mis en place un ensemble de mesures monétaires, budgétaires et commerciales pour soutenir l’économie. Quant à l’Amérique latine, le rythme de la reprise s’accélère et les réformes favorables au marché du nouveau président brésilien Jair Bolsonaro insufflent une bouffée d’optimisme.
Nous restons neutres à l’égard des actions européennes, ces dernières restant très attractives en regard des obligations. Mais le ralentissement prononcé de la région, le Brexit et la nouvelle politique commerciale américaine pourraient peser sur le marché.
Nous restons prudents face aux actions américaines, ce marché étant surévalué. Nous nous attendons en outre à de nouvelles révisions à la baisse des bénéfices des entreprises de la part des analystes.
Enfin, le rebond du marché du crédit américain ne nous semble pas soutenable compte tenu du ralentissement de la hausse des bénéfices, du fort endettement des entreprises et de la dégradation des notes de crédit. Nous sous-pondérons donc l’ensemble des marchés du crédit.