DNCA Finance – Igor de Maack – 25/09/2017
Avec les victoires d’Emmanuel Macron et d’Angela Merkel, l’Europe efface petit à petit mais méthodiquement les stigmates de sa plus grande crise économique, sociale et institutionnelle. Le continent européen, berceau de la démocratie, aura jusqu’alors refusé de céder aux sirènes des ultra forces populo-nationalistes.
Utopie, idéal désuet, rêve fou, il n’en demeure pas moins qu’aujourd’hui le continent européen attire plus qu’il ne repousse (dixième semaine sur onze de flux entrants sur les actions européennes – 1,8 md$).
Bien sûr, tout n’est pas rose en Europe, bien sûr Angela Merkel, cet ovni politique, « die Unerwartete » (l’inattendue) ou simplement « Mutti » (maman) pour les Allemands, possède ses détracteurs et ses défauts. Elle n’est pas épargnée non plus par la montée du populisme puisque le parti nationaliste AfD fait son entrée au Bundestag. Le chômage et le seuil de pauvreté touchent encore une partie importante des populations européennes et les flux migratoires y sont toujours difficiles à maîtriser.
Mais l’implosion de la zone euro n’a pas eu lieu et les expériences Brexit/Trump font réfléchir.