La Bourse est tout sauf un casino. Et l’on ne mise pas sur un titre mais on investit dans une entreprise.
Une fois respectés ces principes de base, on ne pourra s’empêcher de relever le tempérament de joueur que prennent ces derniers temps les marchés, ces entités qui représentent les investisseurs. L’inflation repart ? Les taux longs remontent ? Les Banques centrales s’apprêtent à effectuer un tour de vis ? Les valorisations sont élevées, voire extrêmes ? L’économie mondiale souffre de goulots d’étranglement ? N’en jetez plus ! Tout cela n’est rien puisque les entreprises publient des résultats positifs voire supérieures aux attentes…
La Bourse n’est pas un casino mais les marchés sont joueurs. D’autant que l’écart de valorisation entre les titres les plus chers et les moins chers du marché n’a jamais été aussi élevé. Faut-il y voir un excès de confiance ? Une conviction profonde qu’en dernier ressort, on parviendra toujours à surmonter les épreuves, y compris celles sanitaires puisque les variants semblent vouloir à nouveau jouer les constantes dans nos sociétés ?…
On ne peut que souhaiter que les marchés aient raison. Qu’ils profitent du mouvement haussier et que tous les risques avérés dans l’économie ne se combineront pas pour plonger les économies dans la crise. On ne demande qu’à les croire.
La Bourse n’est vraiment pas un casino et investir sur un titre ne doit pas s’assimiler au jeu de la roulette. Sous peine qu’elle devienne russe…